La « réponse accompagnée pour tous », un long fleuve tumultueux
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Publié le : Dernière Mise à jour : 14.06.2019Par : Jonathan BlondeletLecture : 3 min.
Denis Piveteau recadre le débat. Si l’auteur du rapport « Zéro sans solution » est venu s’exprimer longuement lors des Assises nationales du handicap, c’est avant tout pour rassurer le monde médico-social à l’heure de la réponse modulaire. Pour lui clamer que le « virage inclusif » ne sera pas une sortie de route pour les établissements. « On voit monter cette idée qu’il y a un choix à faire », débute le conseiller d’Etat. « Entre, d’un côté, la reconnaissance de la capacité d’une personne handicapée à être actrice de sa vie en allant vers le droit commun, au risque de perdre ou de fragiliser des alternatives courageusement gagnées par l’histoire du médico-social. Et l’alternative de conserver un haut niveau de protection de soutien mais au prix du maintien, du confinement dans un environnement spécialisé de service qui obligerait la personne à voir de l’extérieur une vie sociale à laquelle elle ne participerait pas vraiment. »Ne pas opposer libertés et protectionsUn non-sens, pour Denis Piveteau, qui refuse d’opposer libertés et protections, considérant ainsi que placer un curseur entre ces deux supposés opposés biaise le débat ab initio. Pour réfuter cette tension au plan théorique,…
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