Un impératif : l’interopérabilité des systèmes d’information
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Publié le : Dernière Mise à jour : 17.05.2019Par : N. G.Lecture : 2 min.
Pour être efficaces, les systèmes d’information doivent pouvoir communiquer ensemble, et donc utiliser un langage commun. L’interopérabilité est la première condition de la coopération des professionnels du secteur sanitaire, social et médico-social, impliquant le passage d’une logique de silo vers une logique de parcours de soin centré sur le patient-usager. « La non-interopérabilité des systèmes d’information en santé est un frein majeur à une utilisation fluide des logiciels et génère de nombreuses ruptures dans les parcours numériques de santé », rappelle la feuille de route « Accélérer le virage numérique » de l’Asip santé, l’agence française de la santé numérique(1). Les référentiels de sécurité et d’interopérabilité définis par l’Asip santé ont été introduits par la loi « hôpital, patients, santé et territoires » (HPST) du 21 juillet 2009, puis confirmés par celle du 26 janvier 2016 dite « de modernisation de notre système de santé ».En février 2018, la Cour des comptes soulignait dans un rapport public : « Depuis la loi du 26 janvier 2016, les normes d’interopérabilité peuvent également être rendues opposables par arrêté ministériel, ce qui les rend applicables de manière identique…
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