Publié le : Dernière Mise à jour : 17.05.2019Par : Maïa CourtoisLecture : 6 min.
Alors que la proposition de loi de Brigitte Bourguignon – adoptée dans une version décriée par les associations d’anciens enfants placés – était encore en discussion à l’Assemblée nationale, se tenaient les états généraux de la protection de l’enfance, en Seine-Saint-Denis, le 7 mai.
Les MNA, « parents pauvres » de la protection de l’enfanceLa version de la proposition de loi sur l’accompagnement des jeunes majeurs, votée par les députés, restreint le nouveau dispositif de « contrat d’accès à l’autonomie » aux jeunes pris en charge pendant au moins 18 mois cumulés entre leurs 16 et 18 ans. Ce qui exclut presque de fait les mineurs non accompagnés (MNA), dont la plupart arrivent en France vers 16 ou 17 ans. Les arrivées de ces derniers représentent pourtant « le phénomène qui a sans doute modifié le plus l’aide sociale à l’enfance [ASE] ces dernières années », estime Frédéric Molossi, vice-président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis chargé de l’enfance et de la famille. Le département est l’un de ceux qui reçoit le plus de mineurs isolés. Comme d’autres, il demande à ce que leur répartition sur le territoire national soit plus équilibré…
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