Publié le : Dernière Mise à jour : 09.05.2019Par : N. G.Lecture : 3 min.
« On nous a dit que tout était entendable, tout était étudiable. » Si Luc de Gardelle, président de la Fédération des entreprises d’insertion, se satisfait de l’ouverture à la réflexion du Conseil national de l’inclusion lors de la remise des 28 mesures de son organisation, il reconnaît qu’il y aura « une difficulté à tout mettre en œuvre, dans un temps donné ». Ce, d’autant plus que la réforme de l’IAE doit être opérationnelle dès 2020. « On ne peut pas imaginer doubler le nombre de personnes en parcours d’insertion dans le secteur en étant frileux. Il ne faut pas avoir peur de faire des mesures à impact, qui changent les cultures, en interne dans les entreprises d’insertion [EI] et les entreprises de travail temporaire d’insertion [ETTI], dans l’administration, ou dans les entreprises classiques. L’IAE peut être un réel acteur de qualification et de retour à l’emploi des personnes, mais il n’y a pas que des moyens financiers pour y parvenir. Parmi toutes les mesures que l’on a faites pour libérer les énergies, très peu ont un impact budgétaire », explique-t-il.Sur les 28 mesures proposées par la fédération, dix ont un objectif de simplification du secteur. « Aucune autre mesure ne…
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