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La part fantasmatique des invisibles

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Pourquoi des jeunes qualifés de « sans école, sans emploi et sans stage » échappent-ils aux dispositifs mis en place pour les aider à s’en sortir ? Les structures d’insertion sont-elles toujours adaptées à ce public « invisible » ? Philippe Labbé, ethnologue et docteur en sociologie, s’interroge.
Depuis quelque temps les politiques sociales, plus particulièrement celles de l’emploi, sont travaillées par le thème de l’invisibilité, ces personnes susceptibles de bénéficier de l’offre de services des structures d’insertion mais qu’on ne voit pas, qui bizarrement ne réclament rien. Sur l’écran des radars du maillage social – Michel Foucault aurait parlé de « contrôle social » –, ça ne clignote pas. Alors, bien évidemment, ça perturbe, ça turlupine : des mesures, des dispositifs, des programmes concoctés pour aider à s’en sortir, des partenariats locaux… tout ça pour que certains échappent aux rets des multiples intervenants sociaux pourtant animés des meilleures intentions du monde : écouter, insérer, accompagner… Ces invisibles renvoient donc, sinon à un échec, du moins aux limites de la connaissance (qu’on parviendra bien un jour à régler en implantant…
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