Publié le : Dernière Mise à jour : 02.05.2019Par : Nadia GraradjiLecture : 8 min.
Face au vieillissement de la population carcérale, la prise en charge de la perte d’autonomie constitue un enjeu important. Pourtant, l’intervention de professionnels des services d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad) et des services de soins infirmiers à domicile (Ssiad) en prison est encore rare. Tour d’horizon des verrous à faire sauter.
« Dès que la situation de dépendance d’une personne détenue est reconnue, qu’elle soit ponctuelle ou définitive, l’assistance par un organisme d’aide à domicile local doit être mise en œuvre afin de lui assurer une prise en charge sanitaire effective et des conditions de détention dignes. L’assistance d’un codétenu bénévole ou d’un auxiliaire du service général auprès des personnes détenues dépendantes, non formés à cette fin et non supervisés par un professionnel, ne saurait être considérée comme suffisante à satisfaire l’obligation de préservation de l’intégrité et de la sécurité de ces dernières, et du respect de leur dignité. » Dans un avis publié le 22 novembre 2018 au Journal officiel, Adeline Hazan, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), alertait sur les conditions…
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