Publié le : Dernière Mise à jour : 02.05.2019Par : Maïa CourtoisLecture : 4 min.
Dans son rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme signale une tolérance en progression, mais elle souligne des actes discriminatoires toujours sous-évalués.
Le 28e rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) s’ouvre sur un constat optimiste :« Les sentiments à l’égard des immigrés et des minorités évoluent vers plus de tolérance. » L’indice longitudinal de tolérance, mode de calcul de l’évolution des préjugés, en forte amélioration depuis 2013, a augmenté de deux points pour atteindre 67 sur 100. L’année 2018 est « une année record pour l’acceptation des musulmans et de l’islam », et l’indice a progressé de deux points envers les Maghrébins. Un phénomène « d’autant plus remarquable qu’il intervient dans un contexte où la menace terroriste et la question de l’accueil des réfugiés continuent à être au cœur du débat public », note la CNCDH. Mais une analyse plus fine est essentielle. Par exemple, si les Noirs sont associés à l’indice de tolérance le plus fort – donc à la meilleure ouverture d’esprit –, il n’en reste…
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