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« L’inclusion à outrance n’est pas la solution »

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Invité à s’exprimer le 25 avril dernier à l’EHESP de Rennes lors d’une conférence consacrée au défi de l’emploi pour les personnes en situation de handicap psychique et mental, Alain-Paul Perrou, éducateur spécialisé, ancien directeur de l’Essor, l’Esat du village de Mézin, dans le Lot-et-Garonne, pointe les limites de l’inclusion généralisée en milieu ordinaire.
L’Esat du village de Mézin dans le Lot-et-Garonne, que vous avez fondé en 1993, est particulièrement innovant de par sa dimension inclusive, les 70 travailleurs y tenant de vrais commerces, quotidiennement au contact de la population. Serait-il envisageable de pousser cette démarche en faisant évoluer tous vos usagers du milieu protégé vers le milieu ordinaire ?Plusieurs initiatives comme le restaurant nantais Le Reflet ont prouvé qu’il est tout à fait possible pour les personnes présentant une déficience mentale de travailler en milieu ordinaire, à partir du moment où elles ont trouvé leurs repères. Mon expérience à Mézin, où 85 % des personnes suivies par l’Esat souffrent de schizophrénie, m’a toutefois appris que c’est plus compliqué pour le handicap psychique. Le moindre grain de…
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