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« Nous essayons de les sortir de cette place de victime »

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Éducatrice spécialiséeResponsable du pôle « social » du Comité contre l’esclavage moderne, en charge de l’accompagnement des victimes.
L’accompagnement social des victimes d’esclavage domestique se découpe-t-il en grandes étapes, ou se fait-il au cas par cas ?Dès le début de la prise en charge, nous priorisons les accompagnements en fonction de ce que nous dit la personne. Parfois, elle aura déjà rencontré d’autres professionnels pour engager des démarches : entretien avec l’Ofpra [Office français de protection des réfugiés et apatrides], convocations au commissariat… A l’inverse, nous avons aussi des personnes toujours en situation d’exploitation au moment de la prise en charge. Mon travail est de leur trouver au plus vite un lieu d’hébergement pour s’en extraire. Une sortie sèche avec obligation de contacter le 115 tous les jours, ce serait très compliqué… En fonction de chaque situation, il faut rapidement mettre en place des démarches pour les besoins primaires. Nous fournissons une aide financière de 235 € les trois premiers mois puis de 75 € les trois mois suivants. La longueur de la prise en charge n’est pas fixe : elles restent…
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