Publié le : Dernière Mise à jour : 25.04.2019Par : Sarah BosLecture : 1 min.
LA LOI DU 13 AVRIL 2016 VISANT À LUTTER CONTRE LE SYSTÈME PROSTITUTIONNEL avait opéré un fort changement de paradigme en mettant fin au délit de racolage et en pénalisant les acheteurs d’actes sexuels. Si 3000 clients ont été interpellés depuis, le volet social de la loi peine encore, par endroits, à être mis en œuvre. Cette loi crée en effet les parcours de sortie, dont les décrets d’application sont parus entre fin 2016 et fin 2017. À travers notamment l’octroi d’un titre de séjour d’une durée de six mois, renouvelable quatre fois, et d’une aide financière à l’insertion sociale et professionnelle (Afis) d’un montant de 330 euros par mois pour une personne seule, les parcours de sortie sont censés permettre la reconversion et l’insertion sociale des femmes, dont une partie importante est en situation irrégulière. Mais ils n’auraient pour l’heure bénéficié qu’à une centaine de personnes. Le 10 avril, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui représente plusieurs associations d’accompagnement des personnes prostituées, en appelait ainsi à l’amplification de cette dynamique.« On observe une application de la loi disparate selon les territoires, notamment concernant l’accès…
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