Publié le : Dernière Mise à jour : 25.04.2019Lecture : 2 min.
1983. Le monde découvre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Alors qu’il se répand sur le territoire, l’épidémie est déclarée cause nationale en France, mais la recherche en est à ses balbutiements. En 1987, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), le ministère de la Recherche et le Centre national de la recherche scientifique mettent en place le « programme national de recherche sur le sida » en 1987. A la suite d’un audit sur la lutte contre le sida en France, l’Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS) voit le jour en 1988. Elle a pour mission d’évaluer, de stimuler, de coordonner et de financer les recherches sur le virus, en collaboration avec les autres institutions participant à la recherche biologique et médicale.Son directeur de l’époque, le professeur Jean-Paul Lévy, dira de l’ANRS qu’elle est « le seul organisme en France, à l’époque, à soutenir massivement les essais thérapeutiques et des cohortes de patients qui recrutent des milliers de volontaires ». Des essais tâtonnants, comme l’illustre la scène du film 120 battements par minute, où l’un des membres d’Act Up est sidéré par un protocole qui prévoit 16 ponctions des ganglions.…
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