Publié le : Dernière Mise à jour : 25.04.2019Par : M. C.Lecture : 3 min.
Après dix jours de visite en France, la rapporteure spéciale de l’ONU sur le droit au logement, Leilani Farha, présentait ses conclusions le 12 avril. Hébergement indigne, droit au logement opposable peu efficient, sans-abrisme… Elle dénonce des violations de droits fondamentaux.
Rapporteure spéciale de l’ONU sur le droit au logement décent, Leilani Fahra s’est rendue, du 2 au 11 avril, dans les quatre coins de la France : Paris, Clichy-sous-Bois, Marseille, Toulouse, Calais, Grande-Synthe… Pour sa dernière année de mission, et alors qu’elle a parcouru « les pires bidonvilles d’Inde ou d’Egypte », la juriste canadienne l’assure : « C’était l’une des missions les plus chargées en émotion de ma carrière. » Elle a soulevé en préambule une série de « contradictions ». Intéressée depuis longtemps par le dispositif du droit au logement opposable (Dalo), un modèle législatif « très en avance » par rapport aux autres pays, elle affirme repartir avec « une certaine désillusion ». « J’ai rencontré beaucoup de personnes concernées par le Dalo mais qui attendent depuis dix ans, alors que la loi dit pas plus de six mois, raconte-t-elle. Dix ans ! » Autre…
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