Après les propos de Sophie Cluzel, la profession s’insurge
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Publié le : Dernière Mise à jour : 12.04.2019Par : Jonathan BlondeletLecture : 1 min.
« Qu’on arrête de parler de psychiatrie, et qu’on parle d’une bonne prise en charge. Face à un spectre de l’autisme très large, il faut élargir notre intervention. » Ces mots durs, prononcés par Sophie Cluzel dans la matinale de Jean-Jacques Bourdin, à la veille de la Journée mondiale de l’autisme, n’ont pas laissé la profession indifférente. « Visiblement transportée par le ton d’une interview en quête de sensationnel, Mme Cluzel s’est sentie autorisée à donner des “toubibs” et des hôpitaux psychiatriques une image repoussante », réagit, visiblement irrité, le syndicat des psychiatres des hôpitaux dans une lettre ouverte du 5 avril, en réaction aux propos de la de la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées. « Il faut arrêter les errances de diagnostic pour les familles », avait notamment martelé Sophie Cluzel, en référence au forfait d’intervention précoce prévu par le quatrième plan autisme. « Tous les enfants autistes qui naissent bénéficieront du forfait d’intervention précoce et pourront aller à l’école. » Face à la rhétorique inclusive de la secrétaire d’État, les auteurs de la lettre s’inscrivent comme partie prenante de cette dynamique. « Au cœur de ses missions,…
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