Publié le : Dernière Mise à jour : 05.04.2019Par : Maïa CourtoisLecture : 2 min.
Depuis le début de l’année 2018, près de 1 600 associations locales et nationales ont participé à des concertation s dans 106 assemblées organisées dans toute la France, dans le cadre des États généraux des migrations. Il en ressort la publication de deux cahiers regroupant les doléances des bénévoles, responsables et exilés eux-mêmes, le 26 mars. Le premier liste les constats des violations de droits et des lacunes de l’accueil. Dans l’Aveyron, on avance que « les CHRS subissent des pressions pour “trier les bons des mauvais migrants” et dénoncer les sans-papiers ». « Lorsqu’une personne fournit un document d’état civil à la préfecture, celle-ci l’envoie à une cellule nationale d’authentification, qui travaille très lentement. Certaines personnes attendent jusqu’à deux ans pour avoir une réponse et, pendant ce temps, ne se voient délivrer aucun récépissé et n’ont donc pas accès à un travail, à des droits sociaux », relaie-t-on en Côte-d’Or.Le second cahier propose des alternatives pour un accueil digne.Les axes de travail – « mieux prendre en compte les dimensions sociales et de santé », « favoriser les activités socioculturelles », « améliorer l’accueil et faciliter les démarches…
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