Publié le : Dernière Mise à jour : 05.04.2019Par : M. R.Lecture : 3 min.
« Je ne pense pas que les moyens évoqués dans le rapport permettent de répondre aux problèmes actuels et même à long terme. Il y a actuellement une crise sociale dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) en raison d’un manque criant d’effectifs. Or, le rapport ne répond pas immédiatement à cette problématique. » Cette critique du rapport « Libault » émane de Malika Belarbi, aide-soignante dans un Ehpad public d’Ile-de-France et présidente du collectif des personnes âgées – Fédération CGT santé et action sociale. Elle déplore aussi que les organisations syndicales de salariés, pourtant à l’origine du mouvement de contestation qui a amené ce rapport, « n’aient pas été consultées ».Si le rapport « Libault », remis le 28 mars à Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a été très largement salué par les acteurs du secteur, il ne fait pas l’unanimité. Ainsi, l’Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles (UNA), par la voix de son président, Guillaume Quercy, estime que la priorité n’est, en réalité, pas donnée au domicile. « Dans le rapport, je lis 550 millions d’euros pour le domicile et 1,2 milliard d’euros pour les…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques