Publié le : Dernière Mise à jour : 22.03.2019Par : Brigitte BègueLecture : 1 min.
ET SI, À LA POLITIQUE DU « OU », PRATIQUÉE PENDANT LONGTEMPS par les services de la protection de l’enfance, on substituait la politique du « et » ? C’est la proposition de Jean-Pierre Thomasset, ex-éducateur spécialisé devenu psychologue et désormais directeur de l’Institut d’études et de recherches pour la clinique de la Place, à Nîmes. Successivement, le discours des professionnels a été dicté par le souci de remettre « les déviants dans le droit chemin ». Puis est venu le temps du travailleur social bon samaritain, et de l’empathie comme moteur de l’aide. Enfin, avec les progrès des sciences humaines, ça a été au tour du spécialiste – de celui qui sait – d’intervenir pour régler les problèmes. Aujourd’hui, une nouvelle approche voit le jour, qui tient compte de la place de chacun (parents, enfants, professionnels) dans le processus d’accompagnement. Dans cette optique, il s’agit moins de se demander s’il faut mettre en œuvre une action éducative en milieu ouvert (Aemo) ou à domicile (AED) ou placer l’enfant, au risque de créer une séparation irréparable, que d’instituer un véritable soutien à la maison. Une logique fondée, entre autres, sur le fait que les enfants vivent de plus…
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