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Désinstitutionnalisation à marche forcée

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Les injonctions viennent de toutes parts – de l’Europe, du gouvernement, de l’ONU… Tous s’entendent pour remplacer les institutions par des solutions alternatives en milieu ouvert. Sur le terrain, parents et professionnels s’alarment et commencent à pointer du doigt les effets de mesures d’inclusion génératrices d’exclusion.
« NOTRE FILLE AUDREY A 19 ANS, EST AU­TISTE et demande une surveillance constante, explique Diane Faciolle. Juste faire les courses avec elle peut s’avérer très compliqué. » La désinstitutionnalisation à l’œuvre dans le médico-social la panique. Surtout depuis que Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée du handicap, veut arrêter de financer des institutions et développer des services d’accompagnement en milieu ordinaire. « Trouver un établissement a été un parcours du combattant, se souvient-elle. Si Audrey n’était pas accueillie dans un IME [institut médico-éducatif], je devrais m’en occuper 24 heures sur 24. Avoir une prise en charge pluridisciplinaire dans un établissement médico-social de qualité est une très bonne solution. »Pourtant, la démarche « Une réponse accompagnée pour tous » (RAP) a été généralisée à tous…
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