Publié le : Dernière Mise à jour : 18.03.2019Par : Maïa CourtoisLecture : 3 min.
Des personnes en situation de précarité issues des réseaux de l’Uniopss, de la Fédération des acteurs de la solidarité et de l’Armée du salut ont fait entendre leurs propositions pour le « grand débat », le 11 mars au Conseil économique, social et environnemental (Cese).
DANS LES RANGS DE L’HÉMICYCLE, LES SELFIES immortalisent des sourires de fierté. Quittant leurs sièges rouges, deux jeunes femmes s’apprêtent à rejoindre la tribune du Cese. « Elles savent quand intervenir ? Tu ne veux pas descendre avec elles ? », s’enquiert une travailleuse sociale auprès d’un collègue. Les associations ont craint que les personnes en situation de précarité n’aient jamais voix au chapitre du « grand débat » national(1). Mais grâce à des ateliers participatifs en interne, des délégations issues de l’Uniopss, de la Fédération des acteurs de la solidarité et de l’Armée du salut ont présenté officiellement leurs propositions le 11 mars.Marie-Jo est la première à parler, vêtue d’un chapeau blanc, d’une veste immaculée et de lunettes assorties à verres fumés. Elle demande « l’augmentation du Smic, du RSA, des retraites, des minimas sociaux, et la baisse de la TVA…
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