Publié le : Dernière Mise à jour : 18.03.2019Par : Nadia GraradjiLecture : 7 min.
Financements jugés insuffisants, baisse d’activité, pénurie de personnels… Les services d’aide à domicile accompagnant les familles confrontées à des difficultés de vie sont à la peine.L’année 2019 marque le lancement de travaux de réflexion des fédérations du secteur avec la Caisse nationale des allocations familiales et la direction générale de la cohésion sociale, afin de sortir de l’impasse.
ELLES ONT LIMITÉ LA CASSE. NI PLUS, NI MOINS. En juin dernier, les fédérations des services d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad) « familles » (Adessadomicile, UNADMR, Fnaafp-CSF et UNA) s’étaient mobilisées, avec le soutien de l’Uniopss, pour éviter la baisse de dotations de 2 % prévue pour le secteur de l’aide à domicile dans le cadre de la convention d’objectifs et de gestion (COG) signée entre l’Etat et la Cnaf (Caisse nationale des allocations familiales) sur la période 2018-2022. « Nous avons dû nous battre pour montrer la plus-value de l’activité de nos services auprès des familles. La Cnaf, qui est pourtant un partenaire historique, n’a pas toujours en tête les bénéfices immédiats de nos interventions », souligne Maud Collomb, directrice…
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