Publié le : Dernière Mise à jour : 08.03.2019Par : David ProchassonLecture : 6 min.
Dans le cadre de son plan d’action « Ville la nuit », la mairie de Nantes présentait, jeudi 28 février, une série de propositions pour répondre aux besoins nocturnes de deux publics vulnérables : les travailleurs du sexe et les sans-abri. Fruit d’une démarche « d’aller vers » peu habituelle pour une collectivité, l’opération doit permettre de mieux prendre en compte la voix de ces personnes.
INSTAURER UN CONSEIL DE LA NUIT, C’ÉTAIT UNE PROMESSE DE CAMPAGNE de la candidate socialiste Johanna Rolland, élue maire de Nantes en 2014. Née de la volonté de déminer les conflits d’usage entre fêtards et riverains, cette instance participative s’est d’emblée attachée à entendre l’ensemble des noctambules : ceux qui travaillent et ceux que la nuit fragilise et met en danger, les sans-abri et les personnes en situation de prostitution. Deux populations particulièrement vulnérables et souvent réduites au silence : « La nuit, les souffrances sont démultipliées, les besoins en hygiène et en sécurité sont forts, explique Marie-Annick Benâtre, adjointe « santé, précarité et grande pauvreté » à la ville de Nantes. Il était important d’entendre ces publics vulnérables…
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