Publié le : Dernière Mise à jour : 08.03.2019Par : Alexandra MarquetLecture : 2 min.
Dans son projet de rapport consacré à la France, la Commission européenne distribue les bons et les mauvais points sur la politique du logement social, faisant écho aux craintes du front uni des acteurs du logement.
MALGRÉ LES CHIFFRES RENDUS PUBLICS (124 200 logements sociaux locatifs financés en 2016 et plus de 100 000 rénovés), l’offre de logements sociaux et de logements abordables reste limitée en France, avec notamment une pénurie dans certaines régions. Citant l’Union sociale pour l’habitat (USL), la Commission européenne rappelle que ce sont d’ailleurs 2,1 millions de ménages qui étaient en attente d’un logement social en 2017. Dans ce contexte, ce sont les plus précaires qui se trouvent de fait exposés au « surpeuplement ». Pour changer cette situation préoccupante dénoncée par les associations, la Commission recommande « des investissements plus vigoureux dans le logement social, en particulier dans les zones à forte demande, qui pourraient réduire la détresse sociale et favoriser la mobilité de la main-d’œuvre ».Une meilleure attribution ?Du côté des investissements, les dépenses publiques en faveur du logement ont représenté 1,8 %…
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