Recevoir la newsletter

Une prise en charge sanitaire défaillante

Article réservé aux abonnés

LES PERSONNES RETENUES DANS LES CENTRES DE RÉTENTION ADMINISTRATIVE (CRA) bénéficient du droit fondamental à la protection de la santé, consacré par la Constitution de 1946, qui implique la sécurité sanitaire, un égal accès aux soins ainsi que leur continuité. Force est de constater, à la lecture de l’avis de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), Adeline Hazan, rendu public le 21 février, que celui-ci n’est pas entièrement respecté dans les 24 CRA visités deux ou trois fois chacun dans le cadre de son enquête.Elle pointe une « hétérogénéité » dans les pratiques professionnelles au sein des unités médicales présentes dans chaque CRA, qui en devient « préoccupante », car certaines sont « susceptibles de porter atteinte aux droits fondamentaux des personnes retenues ». Ainsi, l’examen médical reste aléatoire à l’arrivée dans le centre, l’accès aux équipes médicales dépend de l’autorisation des policiers, des personnes souffrant de troubles psychiques sont placées à l’isolement. La procédure de protection contre l’éloignement, qui peut être invoquée pour motif médical, souffrirait quant à elle d’un manque de transparence : certains médecins ont évoqué des « consignes »…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

L’événement

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur