La frontière franco-italienne, « zone de non-droit »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.03.2019Par : Maïa CourtoisLecture : 5 min.
L’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé) a rendu public, le 21 février, son rapport basé sur deux ans d’observation à la frontière franco-italienne. Entraves au droit d’asile, non-prise en charge des mineurs et autres pratiques illégales y sont épinglées.
« L’ESPACE SCHENGEN EST MORT À CET ENDROIT. Les traités internationaux que la France a signés aussi. C’est une zone de non-droit. Et c’est systématique, quotidien, à la vue de tout le monde. » Loïc Le Dall, membre de l’Anafé à Nice, n’a pas de mots trop virulents pour qualifier la politique migratoire appliquée à la frontière franco-italienne. Si cette frontière s’étale sur plus de 500 kilomètres, « de Menton à Vintimille […] les constats sont les mêmes ». Ainsi est introduit le rapport de l’Anafé présenté le 21 février. Basé sur deux années d’observation (2017-2018), le rapport est intitulé « Persona non grata, Conséquences des politiques sécuritaires et migratoires à la frontière franco-italienne ». Il décrit les pratiques illégales et les violations des droits des étrangers dans la région frontalière, ainsi que le travail de solidarité inédit qui s’y…
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