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Le fléau du non-recours aux droits sociaux

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Méconnaissance des droits, manque d’information, complexité des dispositifs et des démarches administratives, dématérialisation… Le non-recours aux prestations sociales représente plusieurs milliards d’euros non distribués tous les ans. Un fléau qui touche des publics déjà fragilisés socialement.
CHAQUE ANNÉE, LES AIDES SOCIALES AUXQUELLES LES FRANÇAIS ONT DROIT et qu’ils ne touchent pas se chiffrent à plus de 10 milliards d’euros par an. Ce qui représente un montant trois fois plus élevé que celui de la fraude sociale qui est chiffré, selon les estimations, à 4 milliards d’euros. Le non-recours a été défini en 1996 par Antoine Math, économiste, et Wim van Oorschot, chercheur néerlandais, comme le cas d’« une personne [qui] ne perçoit pas tout ou partie d’une prestation à laquelle elle a droit ». En 2016, l’Observatoire des non-recours aux droits et services (Odenore) a revisité cette notion en l’affinant : « Le non-recours renvoie aux personnes qui, en tout état de cause, ne bénéficient pas des droits ou des services, plus globalement des offres publiques, auxquels elles peuvent prétendre. » « De très nombreuses études ont calculé ou estimé…
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