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Des côtes italiennes aux trottoirs parisiens

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Du fait de la crise migratoire, la France, pays de destination ou de transit, n’est pas épargnée par la traite des mineurs. Un public d’autant plus exposé qu’il est isolé. A Paris, on relève ainsi une augmentation du nombre de filles nigérianes, de plus en plus jeunes.
Chargée de mission à la Miprof (mission interministérielle pour la protection des femmes), Lucie Sarrey rappelle cette réalité : « La traite des êtres humains touche 22 millions de personnes à travers le monde. Selon le dernier rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime [ONUDC], paru en décembre 2018, ce nombre est en augmentation. L’exploitation sexuelle est la première forme d’exploitation subie. 75 % des femmes aux prises avec la traite dans le monde en sont victimes. » Or les plus vulnérables sont en première ligne : « Entre 2014 et 2016, la part de mineurs dans le nombre total de victimes a plus que doublé, passant de 13 à 30 %. » Dans ce contexte, la France n’est guère épargnée. D’autant moins en pleine crise migratoire. « En tant que pays de destination et de transit, la France est de plus en plus exposée », confirme Lucie ­Sarrey. Selon une étude…
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