Publié le : Dernière Mise à jour : 08.02.2019Lecture : 2 min.
Avant d’être aide-soignante, j’ai eu plusieurs métiers. Et entre autres boulots plus ou moins rigolos, j’ai été aide à domicile. Attention, pas auxiliaire de vie. Non, aide à domicile, c’est-à-dire que je faisais les mêmes choses qu’une auxiliaire de vie, sans diplôme ni expérience. En été, il faut remplacer celles qui partent en vacances, alors les employeurs sont moins regardants. Moi, j’avais une bonne tête, je savais baratiner et transformer un CV passable en une mine aux trésors, alors j’ai été embauchée. Facile. Je veux dire l’embauche. Parce qu’après, ça s’est compliqué.Après, il y a eu de tout. Entretien du logement, aide à la préparation des repas, courses… Pour tout ça, je me débrouillais à peu près. Et puis, il y avait les « aides à la toilette ». On m’avait dit « tu verras, c’est pas compliqué, tu aides la personne à se déshabiller, à se laver, à s’habiller, ça devrait aller. » Balivernes ! Ma première aide à la toilette, c’était chez une femme qui avait la maladie de Parkinson. Ce n’était pas une « aide à la toilette » mais une « toilette complète au lit ». J’ai été nulle. Désorganisée, maladroite. Nulle et sans doute maltraitante. Parce que ce corps nu, devant moi, malade…
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