Publié le : Dernière Mise à jour : 08.02.2019Par : Maïa CourtoisLecture : 5 min.
Le rapport annuel sur l’état du mal-logement de la Fondation Abbé-Pierre, présenté le 1er février, met l’accent sur les sorties sèches d’institutions. Anciens détenus, enfants placés ou patients d’hôpitaux psychiatriques se retrouvent trop souvent dans un hébergement précaire ou à la rue.
LÉO MATHEY, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION REPAIRS ! 75, formée par des jeunes sortis de l’aide sociale à l’enfance (ASE), enjoint ses camarades à monter sur scène. Une dizaine d’entre eux, parmi lesquels Lyes Louffok, le rejoignent. Tous portent la même pancarte : « La rue à 18 ans ». Ce happening a eu lieu lors de la présentation officielle du rapport annuel sur le mal-logement de la Fondation Abbé-Pierre, le 1er février. Anciens de l’ASE, de prison, d’hôpitaux psychiatriques… Le 24e rapport de la fondation porte sur l’hébergement précaire de ces personnes victimes de sorties sèches. « Il y a une surreprésentation des personnes issues de ces trois institutions parmi les sans-domicile », résume Manuel Domergue, directeur des études de la fondation. 26 % des sans-domicile sont d’anciens enfants de l’ASE, alors que les enfants placés ne représentent que…
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