Publié le : Dernière Mise à jour : 01.02.2019Par : Sarah BosLecture : 2 min.
Soignants, travailleurs sociaux, familles de patients étaient réunis à Paris le 22 janvier pour dénoncer le manque de moyens en psychiatrie et la nouvelle orientation prise dans le secteur. Contre la médicalisation à outrance, ces professionnels en appellent à conserver la part de relationnel inhérente à leur métier.
« ON NE VEUT PLUS ENFERMER, attacher, contraindre comme cela se pratique toujours plus. On ne veut plus être enfermés, attachés, contraints, peu écouté et avec pour seule perspective convenable “d’être normalisés” et médicamentés. Nous ne voulons plus être honteux et indignes de “traiter” nos concitoyens de la sorte. »L’appel à manifester lancé par le collectif Pinel en lutte, personnels du centre hospitalier Philippe-Pinel à Amiens en grève depuis sept mois, a été bien suivi. Plusieurs centaines de personnes – soignants, travailleurs sociaux, patients et familles – ont défilé à Paris le 22 janvier pour dénoncer les budgets en baisse, mais aussi les récentes orientations prises dans leur secteur.Car depuis 30 ans, le nombre de lits en psychiatrie est en forte baisse, sans qu’il y ait de moyens suffisants mis sur l’accompagnement…
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