Publié le : Dernière Mise à jour : 25.01.2019Par : N. G.Lecture : 2 min.
« LE SECTEUR MÉDICO-SOCIAL EST ENCORE GOUVERNÉ DE MANIÈRE COMPTABLE ET ADMINISTRATIVE. Les contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) auraient pu ouvrir une manière de faire autrement. Le dispositif législatif et réglementaire pourrait permettre un mode de gouvernance différent par la qualité, par la performance mais ce n’est pas toujours le cas dans la pratique. La plupart des autorités de tarification, notamment les agences régionales de santé (ARS), abordent cette question des CPOM sans faire de révolution culturelle et en conservant la même culture tutélaire qu’elles avaient auparavant dans les conventions tripartites de dernière génération. Donc, ça ne peut pas marcher ! Comme souvent, le problème n’est pas l’outil mais l’utilisation qui en est faite. L’Etat crée, légifère sur des outils mais n’accompagne pas sur le terrain pour leur utilisation. On manque de pédagogie d’une ARS à une autre ! Il y aujourd’hui dans les établissements médico-sociaux des coûts de non-qualité qui ne sont pas évalués ou chiffrés. Le travail sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), en termes de performance, consiste aussi à évaluer ces coûts de non-qualité et à en faire l’économie.…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques