Publié le : Dernière Mise à jour : 25.01.2019Par : S. B.Lecture : 1 min.
DEPUIS 2013 ET LE « CHOC DE SIMPLIFICATION », les services publics sont passés progressivement au numérique. Une nouvelle étape est franchie en octobre 2017 lorsque le gouvernement lance le programme « Action publique 2022 » qui vise à moderniser les services publics à travers notamment la dématérialisation de toutes les démarches administratives d’ici 2022. Dans son rapport dévoilé le 17 janvier, le défenseur des droits interpelle les pouvoirs publics sur les laissés-pour-compte de la dématérialisation, nombreux et aux profils divers. Qu’ils vivent dans les territoires d’outre-mer ou dans des zones blanches où il n’y a pas de connexion Internet, qu’ils soient handicapés, détenus ou maîtrisant mal le français, certains services publics devenus uniquement accessibles sur Internet suite à la fermeture des guichets physiques ont créé une « fracture » numérique mais aussi sociale (voir ASH n° 3084 du 16 novembre 2018, page 22). Le manque de moyens mis dans l’accompagnement et le manque de réflexion en amont sur le service en ligne, menant parfois à des sites sous-dimensionnés par rapport à la demande ou à des démarches complexifiées n’ont pas permis de faire bénéficier toute la population…
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