Publié le : Dernière Mise à jour : 25.01.2019Par : Brigitte BègueLecture : 1 min.
LE MOT EST DEVENU SI FAMILIER QUE CHACUN, AU MOINDRE TROU DE MÉMOIRE, a peur de devenir « Alzheimer ». Et si cette maladie n’existait pas vraiment ? Et si elle n’était qu’une conséquence naturelle du vieillissement ? Alors que les chiffres annoncés font frémir (850 000 personnes de plus de 65 ans seraient atteintes par cette pathologie en France, et 25 000 nouveaux cas seraient diagnostiqués chaque année), ces questions peuvent surprendre. Pourtant, selon le professeur Olivier Saint-Jean, qui dirige le service de gériatrie de l’hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, la maladie d’Alzheimer ne serait rien d’autre qu’un déclin cognitif lié à l’âge. Une démence sénile qui ne veut plus dire son nom mais qui fait bel et bien partie de la vie. Le médecin a fondé sa thèse – laquelle, on s’en doute, divise la communauté médicale – entre 2007 et 2017, lorsqu’il assistait aux réunions sur les médicaments censés freiner la progression des troubles. « Comment pouvait-on défendre des médicaments au point de les rembourser, alors que l’on savait qu’ils ne servaient à rien ? », écrit-il. C’était sans compter sur la force de frappe des laboratoires pharmaceutiques, la puissance des lobbies, la…
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