Publié le : Dernière Mise à jour : 17.01.2019Lecture : 2 min.
On en a parlé, de nos Ehpad ! A la télé, à la radio, dans les journaux, sur les réseaux sociaux… partout où il était possible de s’emparer du sujet, on l’a fait. On a filmé, photographié, témoigné, en anonymes pour beaucoup, à visages découverts pour quelques autres. On a pleuré aussi, parfois.On a parlé d’eux, les résidents. Levés et couchés trop tôt, lavés et nourris trop vite. On a parlé d’elles, les familles. Le prix à payer, la culpabilité, le silence. On a parlé de nous, les soignants. Nos horaires décalés, notre sentiment de dévalorisation, nos maux de dos, d’épaules, de tout. On a parlé de tout ça, oui.Et puis on a parlé du reste.De tout le reste. De notre engagement. De notre envie de faire mieux, même si on a moins. De notre amour du métier, malgré tout. Parce qu’on fait un beau métier, parce qu’on prend soin des gens. Parce que tout ça.On a posé des questions. Est-ce ainsi que nous voulons vieillir ? Est-ce ainsi que vous voulez que soient traités vos parents ? Est-ce ainsi que notre société s’occupe des plus vulnérables ? On a attendu des réponses.Il y a eu une mission flash. Il y a eu la feuille de route pour la sortie de crise, le 30 mai dernier. De l’argent pour les…
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