Publié le : Dernière Mise à jour : 10.01.2019Par : Nadia GraradjiLecture : 6 min.
A l’issue de la consultation citoyenne organisée du 1er octobre au 5 décembre 2018 dans le cadre de la concertation nationale « grand âge et autonomie », l’une des propositions largement plébiscitées par les Français est la volonté de pouvoir vivre à domicile. Selon les estimations, 1,7 milliard d’euros seraient nécessaires pour pérenniser les services d’aide à domicile et mettre fin à la politique de la rustine.
REBELOTE. POUR LA CINQUIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE, LE TAUX D’ENCADREMENT des prix des services d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad) – fixé à 1,42 % pour 2019 – suscite l’insatisfaction des fédérations du secteur. « La dernière année où le taux était correct, c’était en 2013, avec 3,5 %. Depuis, il n’a cessé d’être trop bas pour permettre aux structures, qu’elles soient entrepreneuriales ou associatives, de pouvoir investir, voire pour beaucoup, de survivre. L’Etat peut demander à des acteurs de faire des efforts exceptionnellement une année ou deux en pariant sur le fait qu’ils vont pouvoir résister. Mais au terme de cinq années, il n’y a plus de réserves ! », s’agace Olivier Peraldi, directeur général de la Fédération…
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