Publié le : Dernière Mise à jour : 28.12.2018Par : Sarah BosLecture : 1 min.
MERCREDI 19 DÉCEMBRE, LORS DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES, 152 pays sur 193 ont officiellement ratifié le pacte de Marrakech, censé renforcer la coopération internationale pour une « migration sûre ». C’est l’aboutissement du processus ouvert par la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants, votée à l’unanimité par la même assemblée le 19 décembre 2016.Si ce texte est accusé de déréguler les flux migratoires et a suscité l’inquiétude dans les rangs des gilets jaunes, comme des politiques, il ne vise qu’à mettre en place un cadre de coopération « juridiquement non contraignant ». Il repose sur les « engagements convenus par les Etats membres » et ne prévoit pas de sanctions. Les Etats signataires du texte resteront donc souverains sur leur politique migratoire. Il s’agit davantage d’un « accord moral », comme le précise le gouvernement dans un communiqué, qui porte un but majeur : celui de sauver des vies lors du trajet migratoire, notamment en mer. Depuis le début de l’année, plus de 2 240 migrants sont morts ou portés disparus en tentant de gagner l’Italie ou Malte, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). 23 propositions y sont énoncées.Il…
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