Publié le : Dernière Mise à jour : 03.01.2019Par : Éléonore de VaumasLecture : 2 min.
Le 13 décembre, à Nantes, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) organisait une journée d’étude sur le thème « Protection de l’enfant et lutte contre la pauvreté : quelle complémentarité ? ». Malgré une volonté affichée de mutualiser les pratiques sociales, les échanges ont surtout pointé la difficulté de mettre en œuvre des actions communes sur le terrain.
« EN 2017, UNE DEMANDE SUR DEUX AU 115 ÉMANE D’UNE FAMILLE, lâchait Florent Gueguen, directeur général de la FAS, en guise d’introduction à son intervention à la journée d’étude. La précarité ne cesse de s’accroître en France, et elle touche de plus en plus d’enfants. » Sur le terrain, le constat est le même. La fédération assiste, depuis quelques années, à un déferlement de familles dans son réseau d’associations. Bien qu’acteurs non spécialisés au titre de la protection pour l’enfance, les établissements doivent faire face à des questions concernant l’accès aux besoins élémentaires, aux droits, à la santé ou encore à la scolarité d’enfants qui sont parfois ballottés d’un hôtel à un foyer d’urgence. Des problématiques auxquelles ils tentent de répondre localement. « L’association…
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