Publié le : Dernière Mise à jour : 10.12.2018Par : D. P.Lecture : 2 min.
Le président de l’Association nationale des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) estime que l’accompagnement à la fin de vie souffre des mêmes maux que l’accompagnement des personnes âgées : le manque de personnel.
La mort est encore un sujet tabou. Quel regard portez-vous sur l’accompagnement à la fin de vie ?Ça s’est amélioré. Parce que des débats traversent la société, plus attentive à ces sujets, parce que les professionnels y sont plus sensibles et mieux formés. Mais fondamentalement, un problème majeur persiste : celui du manque de personnel dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) comme à domicile. On traverse une crise de toute l’aide aux personnes âgées parce que l’Etat ne fait pas son boulot et parce que la société, âgiste, sous-estime ses besoins.En établissement comme à domicile, notre rôle, c’est d’abord de dire aux résidents qu’on peut parler de la fin de vie. Je me souviens d’une dame qui disait : « On n’en parle pas parce que ça fait trop peur au personnel. » Et les professionnels, eux, disaient, à l’inverse, que les résidents avaient peur d’en parler. Cette dame avait raison :…
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