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« On ne choisit pas d’être aidé »

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« JE ME SUIS RETROUVÉ TÉTRAPLÉGIQUE À 20 ANS. Ce n’était pas un choix. On peut choisir d’être aidant, quand on en fait son métier. Etre aidé, on le choisit rarement. C’est peut-être ça, le plus dur. Accepter de ne plus pouvoir faire les gestes du quotidien les plus élémentaires : manger, aller aux toilettes, se laver… Accepter que c’est un autre qui va les faire pour toi. On ne peut pas comprendre la relation aidant-aidé si on ne comprend pas cette dépendance. » Cet extrait de Grand Corps Malade préface le livre de Blandine Bricka. Six personnes en situation de dépendance y témoignent de leur vie de tous les jours et de leurs relations si particulières nouées avec les aides à domicile, les soignants… Du sentiment d’intrusion ou encore de la difficulté à trouver des personnels formés, surtout à l’écoute. Il y a Monique, 85 ans, atteinte de la maladie d’Alzheimer, qui vit chez sa fille : « Désormais, c’est elle le chef de famille et moi le bébé », dit-elle. Il y a Marie-Pierre, 44 ans, atteinte d’une infirmité motrice cérébrale depuis sa naissance, et son équipe de huit assistants de vie : « Ils concentrent leur attention sur mon regard et captent mes mimiques afin de savoir ce que je…
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