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Des détenus et des surveillantes

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LA MIXITÉ CHEZ LES SURVEILLANTS PÉNITENTIAIRES a été initiée en 1983 par Myriam Ezratty, première femme à exercer les fonctions de directrice de l’administration pénitentiaire. Son idée était que les femmes pourraient créer un autre mode de relation avec les détenus et apaiser les tensions. Néanmoins, la présence de surveillantes dans les prisons pour hommes se heurte encore à de nombreuses réticences, les principales étant liées aux risques de séduction et d’agressions sexuelles. Pour Anne-Christine Le Gendre, auteure de Femmes surveillantes, hommes détenus, ces craintes ne reposent sur aucune base objective et statistique. « En revanche, elles nous renseignent sur la prison, sur ses fonctions et sur la manière dont s’y inscrit le processus de féminisation d’un métier fortement marqué par la culture virile », pointe la sociologue et psychologue clinicienne. Ainsi, par exemple, la délégation des fouilles sur les prisonniers est confiée aux seuls personnels masculins. Mieux vaut également faire partie de la grande famille de la pénitentiaire, pour être protégée en tant que fille, sœur ou femme d’un surveillant. Car, comme dans d’autres métiers de la sécurité à dominante masculine (policiers,…
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