Publié le : Dernière Mise à jour : 20.11.2018Par : David Causse, Maryse Duval, Sylvie JustinLecture : 3 min.
Pour les dirigeants du Groupe SOS, l’habilitation à l’aide sociale à l’hébergement doit mieux correspondre aux besoins d’accessibilité financière dans les territoires.
« ROULER VRAIMENT DROIT, SANS HEURTS, N’EST PAS RÉALISABLE SI L’ON NE REGARDE QUE SON CAPOT. Pour réussir, il faut regarder 50 mètres devant ! Il en va de même de nos réformes à l’étude, et tout particulièrement de celles concernant les personnes âgées, compte tenu de l’augmentation de leur nombre, en forme de “dos de chameau” : une première bosse d’augmentation, la plus modeste, déjà engagée en 2009-2010, soit quatre-vingt-cinq ans après le redémarrage des naissances en 1924, après l’hémorragie de la Grande Guerre. Une seconde, plus conséquente, vers 2040-2045, en rebond du baby-boom. A cet égard, quels enseignements retenir, avant de regarder devant, plus loin ?Les territoires urbains et ruraux sont très différents. C’est vrai de leur pyramide des âges comme du pouvoir d’achat et des valeurs foncières. Cela se répercute logiquement sur les tarifs d’hébergement des Ehpad et leur soutenabilité. La régulation territoriale est donc nécessairement inscrite dans la proximité : le…
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