Publié le : Dernière Mise à jour : 02.11.2018Par : Nathalie AuphantLecture : 2 min.
A L’OCCASION DE LA 11e JOURNÉE EUROPÉENNE DE LUTTE CONTRE LA TRAITE DES ÊTRES HUMAINS, le 18 octobre dernier, le Comité contre l’esclavage moderne (CCEM) a alerté le gouvernement sur la situation. Au nom du collectif « Ensemble contre la traite des êtres humains », il s’inquiète du retard pris dans l’élaboration du second plan national d’action contre la traite des êtres humains. Deux ans de retard, alors qu’il y a urgence. Preuve en est avec l’accompagnement en 2017 de 170 victimes d’esclavage domestique.Depuis sa création en 1994, le CCEM aide les victimes d’esclavage domestique et de travail forcé en France. Son action se fonde sur l’article 4 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 : « Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes. » Ainsi, le comité se bat contre toutes les formes d’esclavage, de servitude et de traite des êtres humains à des fins d’exploitation par le travail, hors prostitution. Il s’appuie sur une équipe de permanents et sur un réseau de bénévoles (avocats, psychologues, traducteurs, médecins, étudiants ou retraités) afin de proposer à chaque victime un accompagnement…
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