Publié le : Dernière Mise à jour : 02.11.2018Par : Maïa CourtoisLecture : 7 min.
Protection de l’enfance, hébergement d’urgence, psychiatrie… Ces dernières semaines, plusieurs champs du secteur ont été agités par des mouvements sociaux. Au-delà de leurs spécificités, des traits communs les traversent : manque d’effectifs, prise en charge virant à la maltraitance, souffrance au travail… La responsabilité revient-elle aux directeurs de structures, aux départements, à l’Etat ? Tour d’horizon.
DANS LE DÉPARTEMENT DU NORD, un vaste mouvement de grève agite les unités territoriales de prévention et d’action sociale (UTPAS), comprenant des professionnels de l’aide sociale à l’enfance (ASE), de la protection maternelle et infantile et du service social départemental (SSD). « Cela fait un moment que la situation est critique sur le territoire, relate Marie, éducatrice à l’ASE. On a vu nos moyens dégradés pendant trois ans, on a bricolé, envoyé des courriers restés sans réponses… Il y a eu un ras-le-bol général. » L’étincelle : le non-renouvellement du contrat d’une secrétaire à Tourcoing-Mouvaux. Rassemblés sous la bannière « Collectif dégradé », les grévistes ont vu leurs rangs grossir rapidement. Initié à Tourcoing au début octobre,…
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