Publié le : Dernière Mise à jour : 19.10.2018Par : O. H.Lecture : 1 min.
LES SERVICES À LA PERSONNE SONT GLOBALEMENT DANS L’INCOMPRÉHENSION. Alors que tout le monde, y compris les ministres eux-mêmes, demandent un surcroît de qualité pour ces services, l’Etat impose un cahier des charges relatif à l’agrément plutôt allégé. Premier paradoxe.De plus, beaucoup de points du cahier posent question (voir notre analyse juridique, p. 9). Et au fond, le nouveau cahier des charges pose plus de problèmes qu’il n’en résout, en particulier s’agissant des enfants en situation de handicap. Un public que le texte considère vraisemblablement comme peu vulnérable au vu de la faiblesse des exigences en matière de qualification des intervenants (lire aussi l’Editorial).Sur ce sujet, le gouvernement, par la voix de son ministre de l’Education nationale, avait tenté d’éteindre le feu de la polémique lancée par le député La France insoumise François Ruffin en mettant en avant une augmentation historique du nombre d’intervenants dans le projet de loi de finances pour 2019. Pour rappel, cette semaine, François Ruffin avait dénoncé le « blocage » d’une proposition de loi faisant pourtant consensus dans l’opposition. Le gouvernement fait-il le choix de la quantité des intervenants…
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