Publié le : Dernière Mise à jour : 19.10.2018Par : Sarah BosLecture : 3 min.
Dans son 18e rapport dévoilé le 16 octobre à la veille de la Journée mondiale du refus de la misère, Médecins du monde dénonce l’exclusion toujours plus importante des personnes les plus démunies des dispositifs de droit commun.
Multiplication des évacuations, difficultés grandissantes d’accès aux droits, dégradation des conditions de vie et de santé pour les personnes à la rue… Le bilan dressé dans le 18e rapport annuel de Médecins du monde, rendu public le 16 octobre, est accablant.Plus de 24 000 personnes sont passées, en 2017, dans les centres d’accueil, de soins et d’orientation (Caso) gérés par Médecins du monde. Et alors que la majorité d’entre elles auraient théoriquement pu bénéficier d’une couverture maladie grâce à l’aide médicale d’Etat (AME) ou à la couverture maladie universelle (CMU), les équipes de l’organisation non gouvernementale ont constaté que 87 % des personnes reçues pour la première fois en consultation en étaient dépourvues. La faute à un accès aux dispositifs rendu toujours plus difficile pour les plus vulnérables. Si ces obstacles sont en partie liés à la barrière de la langue, ils sont essentiellement…
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