Publié le : Dernière Mise à jour : 17.10.2018Par : M. R.Lecture : 2 min.
LA LOI DU 14 MARS 2016 RELATIVE À LA PROTECTION DE L’ENFANCE, en préférant la notion de « besoins » à celle d’« intérêt » de l’enfant, s’est voulue plus pragmatique, plus concrète, plus opérationnelle, dès lors qu’on peut nommer certains besoins fondamentaux. Ce que s’est évertuée à faire Catherine Sellenet, professeure des universités en sciences de l’éducation et psychologue clinicienne, lors de son intervention au congrès. « La notion de “besoin” est une notion obscure, assure-t-elle. Le terme de “besoin” est défini comme une nécessité, une exigence et recouvre tout ce qui est nécessaire à l’homme pour vivre et travailler. » « Il y a un consensus sur les besoins vitaux de l’homme (un toit, de la nourriture…) mais pas nécessairement sur la forme car la reconnaissance d’un besoin peut nous opposer au niveau de sa réponse », poursuit-elle.Et de donner un exemple : « Dormir est une nécessité, un besoin vital pour l’enfant. Cependant, quels préceptes faut-il suivre ? Il existe les partisans du “co-dodo” et les adeptes du berceau. Les premiers valorisent le dormir-ensemble au nom de la sécurité affective dont va bénéficier l’enfant au milieu des deux parents ; les autres craignent d’étouffer…
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