Publié le : Dernière Mise à jour : 17.10.2018Par : Brigitte BègueLecture : 1 min.
POUR LA PREMIÈRE FOIS DANS L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ, quatre à cinq générations vivent côte à côte. Devenir l’aidant d’un proche s’impose donc peu à peu, parfois brutalement, sans prévenir, ou alors sournoisement. « Des petits coups de main, des courses occasionnelles, on se voit contraint à une aide quotidienne permanente. Cela doit être analysé, posé, discuté », affirme Annie de Vivie dans J’aide mon proche à vieillir debout. Un livre stimulant et plein de conseils pour éviter la maltraitance familiale ou institutionnelle des personnes âgées. En premier lieu, l’auteure, fondatrice du site d’information pour les seniors Agevillage.com et du label de bientraitance Humanitude, invite à changer d’angle de vue sur le vieillissement, non sans une bonne dose d’humour. Eh oui, un vieux est un vieux ! Pourquoi ne plus jamais utiliser ce mot ? Pourquoi considérer à tout prix qu’une personne vieillissante doit se reposer ? « Moins un organe est utilisé, moins un muscle est sollicité et plus il s’abîme, plus il s’atrophie… avec le risque de ne plus pouvoir fonctionner du tout », souligne-t-elle. Et de rappeler les travaux de Stéphane Adam, responsable de l’unité de psychologie de la sénescence…
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