Publié le : Dernière Mise à jour : 04.10.2018Par : Brigitte BègueLecture : 1 min.
C’EST L’HISTOIRE D’UN HOMME QUI SE LÈVE EN PLEINE NUIT et qui, après avoir erré dans son appartement en se cognant un peu partout, arrive dans une cuisine et commence à tartiner une éponge avec du beurre. Il allait la porter à sa bouche quand sa femme le surprend et lui arrache sa « tartine » des mains. Le décor du livre de Colette Roumanoff est planté : L’homme qui tartinait une éponge raconte son expérience de dix années passées à côté de son mari atteint de la maladie d’Alzheimer et celle de centaines d’autres malades et de leurs proches. Des témoignages drôles, poignants souvent, comme celui de cette vieille dame privée de tiramisu par sa fille parce qu’elle ne veut pas manger le poisson que celle-ci lui a apporté et qu’elle estime bon pour sa santé. Pour autant, le message n’est en rien désespérant, au contraire. Loin des clichés et des scénarios catastrophes, loin des lamentations et des discours médicaux, loin de la peur qu’elle fustige, l’auteure en appelle à un autre regard sur la maladie. Un regard bienveillant et respectueux du patient, lui qui ne peut plus raisonner ni argumenter, mais qui reste sensible à toutes les marques d’affection, de tendresse et à tout ce qui fait…
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