Publié le : Dernière Mise à jour : 28.09.2018Par : J. B.Lecture : 1 min.
Si la publicité autour des listes de personnes qualifiées est au point mort dans les départements, la raison ne se niche pas toujours dans les lourdeurs administratives. Le directeur de la solidarité du département des Landes explique pourquoi le dispositif n’a, à ses yeux, que peu d’intérêt.
Francis Lacoste, directeur de la solidarité pour le département des Landes, situe le rôle du médiateur « au delà du recours gracieux et avant le contentieux judiciaire ». « Ce n’est pas un dispositif indispensable si les choses sont faites correctement au niveau des recours gracieux, il n’y a pas besoin d’une étape en plus avant la judiciarisation. Les quelques cas du département, une dizaine au maximum, ont conclu à la position de l’institution, et je ne suis pas certain que cela ait permis de soulager les tribunaux. Je ne crois pas à cette troisième voie. » Ainsi, pour Francis Lacoste, si le procédé ne trouve pas son public, c’est parce qu’il n’existe pas. « Notre département est rural, avec 400 000 habitants. Nous avons donc une idée assez précise des contestations. »Nul besoin donc de faire intervenir une personne extérieure pour gérer des situations…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques