Publié le : Dernière Mise à jour : 12.09.2018Par : Brigitte BègueLecture : 4 min.
Dans son livre « Autisme : j’accuse ! », Hugo Horiot plaide pour que les personnes atteintes de troubles autistiques soient mieux intégrées à la société. La condition ? Mettre fin à l’institutionnalisation et reconnaître que la « minorité cognitive », comme il l’appelle, possède une autre forme d’intelligence. Un pavé dans la mare.
Pourquoi avez-vous intitulé votre livre « Autisme : j’accuse ! »Les discours des « sachants » sur les personnes atteintes de troubles autistiques continuent à être stigmatisants et discriminants. On assimile toujours l’autisme à une maladie, à un handicap, voire même à un fléau, ce qui ne permet pas de nous attribuer une place dans la société. Notre voix est marginalisée, notre parole confisquée. On ne nous entend pas. Les comités de pilotage, qui font que l’Etat alloue 7 milliards d’euros par an à l’autisme selon la Cour des comptes, rassemblent principalement des représentants d’associations nationales gestionnaires d’établissements et des psychiatres. Les uns veulent orienter l’argent public vers des outils de normalisation ; les autres continuent à ne voir l’autisme que sous l’angle d’une pathologie. On nous considère…
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