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L’insertion professionnelle passée à la loupe

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UNE FOIS L’ÉTAPE DE LA DEMANDE D’ASILE PASSÉE, le parcours vers l’intégration reste compliqué pour les réfugiés en France. Ils accèdent en effet plus difficilement à un emploi que les autres catégories de populations venant d’obtenir un titre de séjour, selon une récente étude de la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares).Un homme réfugié a 37 % de chances en moins d’être en emploi qu’un bénéficiaire d’un titre de séjour familial. En 2010, 76 % des hommes réfugiés et 42 % des femmes réfugiées sont actifs, c’est-à-dire en emploi ou en recherche, contre respectivement 90 % et 50 % des détenteurs d’un titre de séjour familial, et pratiquement 100 % des « salariés »(1). Des chiffres qui peuvent s’expliquer, d’une part, par un nombre important d’étudiants parmi les réfugiés (17 % contre 7 % pour les détenteurs d’un titre de séjour familial) et, d’autre part, par des difficultés « spécifiques » : beaucoup d’entre eux n’ont pas choisi leur pays d’accueil, ne maîtrisent pas le français et leurs réseaux de sociabilité sont généralement moins développés.A leur arrivée, 52 % des réfugiés contre 68 % des « salariés » et 71 % des personnes avec un titre…
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