Recevoir la newsletter

« Se regarder dans une glace »

Article réservé aux abonnés

UNE FEMME SUR QUATRE ET UN HOMME SUR SIX sont victimes d’un abus sexuel avant 18 ans. Une violence synonyme de souffrance, de honte et de culpabilité des années après. La parole, le témoignage, l’action en justice, la condamnation du coupable… permettent parfois de tourner la page et de se reconstruire. Mais pas toujours. D’abord, parce qu’il n’est pas toujours possible de parler, de porter plainte ou de gagner un procès. Ensuite, chaque victime a sa propre définition de sa « guérison ». Pour Laurence, c’est pouvoir « se regarder dans une glace et s’aimer, ne pas oublier ce qu’elle a vécu mais le mettre dans une case et pouvoir y repenser sans plonger dans la dépression ». Pour Linda, c’est « ressentir moins de colère, ne plus considérer l’acte sexuel comme quelque chose de dégoûtant, avoir un sommeil normal ». Enfin, parce que les idées reçues sont nombreuses, comme l’explique dans son livre Guérir d’un abus sexuel le psychiatre et psychothérapeute François Louboff, spécialisé dans le traitement des traumatismes. Ainsi, les enfants abusés ne deviennent pas forcément « abuseurs », comme on l’entend souvent : cela arrive dans 12 % des cas. De même, pardonner à son agresseur ne fait…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Culture pro

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur